En attaque, Razack Omotoyossi a été étincelant pendant 20 minutes de jeu puis, il s'est très vite consumé. C'est évident. Le match du 29 mars contre le Ghana à Kumasi est la seule rencontre officielle qu'il a disputée en six mois. On ne triche pas avec le haut niveau. Omogoal est donc un gros problème pour le sélectionneur et la sélection. Dans tous les cas, il ne peut disputer les 90 minutes de jeu et nul ne saurait dire combien de temps il pourrait tenir sur le terrain. Ces interrogations expliquent certainement les nombreuses mutations qui ont été opérées par Michel Dussuyer dans la ligne offensive. Abou Maïga, Michaël Poté, Pascal Angan et Nouhoum Kobénan y sont tous passés, puisqu'il est certain que la sélection finira son match contre le Soudan avec un duo d'attaquants fait de deux des quatre joueurs cités.
La séance de ce jeudi est la dernière qui s'offre à Michel Dussuyer pour faire son équipe. En attendant, le sélectionneur est écartelé entre plusieurs options.
Photo : Razack Omotoyossi
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